La montée en compétences des acteurs grâce au partage des enjeux de chacun.

Les acteurs sont désormais convaincus qu’elle apportera des progrès majeurs et considérables pour la filière et fera naître un écosystème de services innovants pour les professionnels et les particuliers qui emportera des gains de productivité et de qualité importants sur toute la vie d’un bâtiment : sa programmation, sa conception, sa construction, sa rénovation, son exploitation, sa gestion et sa maintenance.
Le plan BIM 2022 est tourné vers une approche pragmatique, les vidéos BIM présenteront les axes, les actions et le rôle des parties prenantes dans ce plan. Retrouvez toutes les vidéos institutionnelles pour suivre le plan BIM 2022.
Le président du plan BIM 2022 Yves Laffoucrière présente le plan et la vision stratégique de la filière pour réaliser sa transition numérique.
Faciliter et garantir le bon usage de la maquette numérique et optimiser les interactions entre les différents métiers nécessite de faire finement évoluer les contrats et définir les clauses types d’utilisation du BIM.
La maîtrise d’ouvrage doit être sensibilisée et accompagnée dans la formulation d’une demande claire et structurée sur les attendus de la maquette numérique. Des cahiers des charges types seront élaborés et pourront être inclus dans les programmes de la maîtrise d’ouvrage. De même, il est nécessaire de faire vivre et approfondir les conventions BIM entre les acteurs et rédigées dans le cadre du PTNB.
Cette action s’appuiera sur des recommandations juridiques et assurantielles permettant notamment de maîtriser les questions relatives à la propriété de la maquette numérique, sa gestion et sa réutilisation et la sécurité des données.
Alors que la maquette numérique promet des gains de délais, de coûts et de qualité d’exécution importants grâce au travail collaboratif itératif, la maîtrise d’ouvrage doit également être en mesure de contrôler rapidement que les attendus de son programme sont remplis tout au long de la phase de conception directement via la maquette.
De même, chaque acteur de l’acte de construire serait en mesure de faire l’autocontrôle de sa mission.
Des outils de numérisation des réglementations en cours de finalisation dans le cadre du PTNB démontrent en effet que la maquette numérique offre à tous les acteurs la possibilité d’automatiser la
Des outils de numérisation des réglementations en cours de finalisation dans le cadre du PTNB démontrent en effet que la maquette numérique offre à tous les acteurs la possibilité d’automatiser la vérification du bon respect des règles.
Ils peuvent désormais être appliqués aux programmes des maîtres d’ouvrages, aux référentiels techniques, mais également aux rapports initiaux de contrôle technique.
Des outils existent. Ils doivent être rendus plus accessibles, adaptés aux besoins, vérifiés le cas échéant et s’appuyer sur des formats open source. Un AMI permettra de mobiliser les éditeurs existants et les start-up pour développer des solutions adéquates et les tester sur des projets pilotes. Les start-up manquent parfois de visibilité sur les besoins propres, c’est un moyen de les faire connaître.
Le contrôle et l’autocontrôle sont un usage direct de la maquette numérique et de la démarche BIM.
Les gains de temps, d’efficacité et de qualité des projets attendus par le travail collaboratif en BIM doivent être le plus largement partagés. Les outils de travail en BIM se doivent donc, d’une part, d’être accessibles et à des coûts soutenables pour l’ensemble des acteurs. Assurer le partage de la valeur ajoutée est un objectif incontournable pour réussir. D’autre part, ces outils doivent répondre aux besoins exprimés par les différents métiers qui composent la filière et permettre une collaboration efficace entre ces métiers. Les normes, particulièrement structurantes dans le domaine du BIM, constituent un outil central pour atteindre ces deux objectifs.
L’élaboration des normes demeure également un processus long. Une organisation robuste au niveau national doit permettre d’actionner l’ensemble des leviers qui permettent de diffuser efficacement les enjeux français et faire gagner de précieux mois et années dans le processus de normalisation. Cette action visera à construire une stratégie d’intervention de la filière et de l’État sur les normes BIM qui permette de promouvoir et défendre efficacement au national et à l’international ces enjeux partagés en activant l’ensemble des leviers et acteurs pertinents. Elle veillera notamment d’une part à être en cohérence avec les besoins exprimés par les acteurs de la ville durable et des infrastructures, et à être d’autre part complémentaire des actions menées dans le cadre de l’AFNOR. L’action s’appuiera sur une veille de l’activité de normalisation au niveau européen et international et accompagnera la mise en oeuvre pratique de ces normes BIM par les acteurs.
Cet outil de pilotage du plan doit permettre de mesurer l’atteinte de l’objectif BIM 2022 mais aussi de faire connaître l’utilisation du BIM par l’exemple et donner envie aux prescripteurs de se lancer.
La création et la maintenance de cet observatoire, prévu dans la charte BIM 2022, doit permettre d’agréger de la donnée et de la connaissance sur les projets en BIM afin de disposer d’un baromètre (usage, coûts, gains, qualité…), identifier les bonnes pratiques et les diffuser pour donner envie à tous les acteurs de s’engager dans le numérique. L’observatoire permettra de recueillir les besoins des acteurs à travers des enquêtes qualitatives et d’alimenter les actions du plan.
Une réelle mesure objective des pratiques BIM dans les territoires.
La montée en compétences des acteurs grâce au partage des enjeux de chacun.
Cette action permettra de développer des outils de formation permettant de découvrir et accompagner l’usage de la maquette numérique adaptés aux différents métiers et accessibles dans tous les territoires (à coût maîtrisé et à proximité des entreprises déjà fortement mobilisées dans leurs activités). Des MOOC seront notamment proposés pour l’ensemble des professionnels. Ils accompagneront notamment la prise en main des outils développés dans le cadre du plan, en particulier KROQI. La mise à jour régulière des outils de formation sera la clé de la montée en compétence des acteurs dans le long terme et leur bonne diffusion localement.
Cette action permettra également de poursuivre le développement d’espaces de travail collaboratifs, fixes ou mobiles ouverts à tous les acteurs désireux de se former et travailler en BIM.
La montée en compétences des acteurs grâce au partage des enjeux de chacun.
Savoir se positionner et déterminer les compétences nécessaires restantes à acquérir.
Pour que les acteurs puissent se positionner sur des formations et collaborer entre eux de façon efficace, il est proposé de mettre au point des grilles d’évaluation de la maturité BIM pour chaque type d’acteur. Toutes les organisations professionnelles définiront les critères qu’elles jugent pertinents pour qualifier la maturité des acteurs qu’elles représentent. Ces critères seront ensuite débattus, puis validés par toutes les autres organisations professionnelles qui en reconnaîtront de fait la pertinence.
La mise à jour régulière en fonction des progrès technologiques et de l’évolution des pratiques des acteurs est une condition essentielle à la confiance de l’ensemble des acteurs dans le long terme.
Savoir se positionner et déterminer les compétences nécessaires restantes à acquérir.
Un événement dans les territoires conduits par les acteurs régionaux, autour de retours d’expérience.
Réussir dans le long terme l’appropriation des outils numériques nécessite
un déploiement du BIM orienté vers les territoires permettant de multiplier les échanges entre acteurs locaux via des écosystèmes dynamiques d’acteurs (maîtres d’ouvrage, maîtres d’oeuvres, entreprises et artisans, fournisseurs…) et multiplier les échanges sur le BIM au niveau local (retours d’expérience, formation, travail collaboratif, recensement des besoins de terrain).
Ces relais permettront une diffusion large et organisée dans les territoires afin de rencontrer – et faire adhérer – un maximum d’acteurs au BIM.
Des réunions de sensibilisation permettront ainsi de faire connaître, se former et utiliser les outils du plan et du PTNB et des acteurs. Ils seront l’expression des besoins du terrain, comme par exemple, la poursuite d’outils d’aide au choix des logiciels et des formations pour les acteurs.
La création des outils d’évaluation de la maturité du BIM des acteurs permettra également d’explorer la piste de création d’un club d’acteurs du BIM.
Un événement dans les territoires conduits par les acteurs régionaux, autour de retours d’expérience.
Déjà expérimentée par plus de 12 000 utilisateurs, TPE/PME, artisans, architectes, bureaux d’étude, aménageurs, la Plateforme numérique Bâtiment, nommée KROQI, a été lancée à BIM World 2018 par Julien Denormandie, Ministre de la ville et du Logement. Visant à faciliter le travail collaboratif pour tous les acteurs avec la maquette numérique, pour tous types de projets, sur l’ensemble du cycle de vie, KROQI réunit diverses fonctionnalités :
La filière bâtiment regroupe autour de mêmes projets, une large diversité d’acteurs et d’usages. Tous se rassemblent autour d’un même besoin de collaboration, chacun avec des attentes particulières, liées aux différentes spécificités métiers. Opérationnelle et accessible gratuitement à tous, KROQI a vocation à répondre à tous ces besoins. Pour cela, le socle fonctionnel de KROQI est associé à un écosystème de services complémentaires et interconnectés.